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Chewbacca se leva pour aller saluer Crail à son tour. Le wookie lui serrait sa main bien trop fort, et lui tapa l’épaule. Il y avait du progrès, car saluer Chewbacca devenait de moins en moins douloureux pour lui. — Crail Jerre, voici Luke Skywalker, déclara Leia. Luke Skywalker, Crail Jerre. Crail fut le plus prompt à tendre la main. Luke la serra de façon étrange, mais sans forcer. Le jeune homme était étonné de la sensation que lui laissait sa poigne. Mais il obtint rapidement sa réponse, lorsqu’il vit que le maître Jedi portait un gant en cuir à sa main droite uniquement. — C’est un honneur, monsieur. — L’honneur est partagé, jeune homme, répondit Luke. J’ai beaucoup entendu parler de vous et de vos faits d’armes. — Merci monsieur. Moi aussi, j’ai beaucoup entendu parler de vous. — Eh bien je suggère que l’on prenne le temps de discuter. Ce sera l’occasion de voir pour lequel d’entre nous nos proches ont le plus tarit d’éloge. Crail sourit poliment. Luke l’invita à le suivre dans les jardins, tandis que les deux jeunes Jedi restèrent en compagnie de Leia et de Chewbacca. Luke Skywalker était plus petit que Crail ne l’avait imaginé. Mais en ce qui concernait l’homme lui-même, les descriptions faites par Anakin étaient plutôt précises. Sans même le connaitre, n’importe qui aurait pu présager de la prestance du maître Jedi. Cela transparaissait jusque dans ses mouvements, ses gestes, de légers détails qui accentuaient cette impression. Crail comprenait enfin pourquoi tout le monde faisait tant de foin à son propos. En ce qui concernait le maître Jedi, Crail était tout ce qu’il s’était imaginé du soldat d’élite plein de conviction qu’on lui avait décrit. A part peut-être une très légère surcharge pondérale, qu’il imputa à son repos contraint et forcé. Un langage corporel et une démarche qui trahissait ceux qui avaient longtemps évolué dans un milieu avec une forte composante de discipline martiale. Luke avait suffisamment côtoyé de militaires dans sa vie pour en reconnaitre sans en être un lui-même. Ces détails ne trompaient pas. Crail s’étonnait que le maître Jedi tarde à le solliciter, alors qu’ils marchaient depuis de longues secondes. S’il l’avait fait venir jusqu’ici, c’était certainement pour une raison urgente, et pour enfin passer à l’action. Il se décida finalement à engager la conversation. — Vous avez certainement des informations à me donner, monsieur, commença Crail. — Vous vous plaisez ici ? demanda Luke. — Je vous demande pardon ? — Dans cette ville, votre métier… Au sein de cette famille, précisa-t-il. Crail ne s’attendait pas du tout à ce genre de question. Sa manière de lui répondre le traduisait directement. — Eh bien je… oui, j’aime cette ville, malgré tout ce qu’il s’y passe. C’est chez moi ici. Et je me sens bien auprès de votre famille, mais j- — Je vous embête, tout simplement. Veuillez pardonner le plaisir qu’à un vieil homme d’abuser de son statut pour des raisons aussi triviales, agent Jerre. J’observais juste de quoi était fait un héros tel que vous. Un maître Jedi espiègle ? Crail avait déjà été surpris en rencontrant Anakin et Alana, qui étaient sensiblement éloignés des idées préconçues qu’il s’était fait. Mais il continuait à être prit au dépourvu. Sans compter que le maître Jedi en avait profité pour le complimenter, plus qu’il ne le méritait vraiment d’ailleurs. C’était ce détail que l’agent suspendu retint le plus. — Vous me faites trop d’honneur, monsieur. Et j’ai perdu le droit que l’on me désigne ainsi. Pas de doute, cela transparaissait même dans ses paroles. Un agent du début à la fin. Un homme programmé, conditionné pour accomplir ce que peu de gens étaient en mesure de conceptualiser, sans attendre rien de plus que la conviction d’avoir fait ce qui s’imposait, sans rechercher les lauriers. — Ne vous inquiétez pas, cela ne durera pas, lui assura Luke. J’aimerais plutôt vous exprimer ma gratitude. — A quel sujet ? — Dans cette ville au contexte si particulier, parfois hostile, vous avez été un pilier. Un pilier sur lequel plusieurs membres de ma famille ont pu se reposer, lorsqu’ils en ressentaient le besoin. Vous avez fait preuve de qualités qui sont propres à vos talents de soldat d’élite. Mais plus étonnant, vous avez fait preuve d’une sagesse surprenante, et plus que bienvenue. Eh bien, que pouvait-il répondre à cela ? Un maître Jedi, une véritable légende vivante même, se confondait en divers compliments à son égard. Manifestement pas ce à quoi il s’était attendu en se levant ce matin. — Merci beaucoup monsieur, fit-il en réprimant sa gêne au possible. Même si je ne me considère pas comme quelqu’un de particulièrement sage. — C’est tout à votre honneur. Car vous faites preuve d’une clairvoyance qui, parfois, peut faire défaut à beaucoup de Jedi. — Vous voulez dire pour quelqu’un qui ne maitrise pas la Force ? — Justement. A votre manière, vous avez une maitrise. N’ayez crainte, je ne compte pas vous emmenez avec moi pour vous former. Pour être plus clair, je souhaitais simplement me montrer reconnaissant. — Vous auriez du commencer par là, monsieur, suggéra-t-il d'un ton poli. Luke lui offrit un sourire reconnaissant. Exactement ce qu’il venait de déclarer précédemment. — Vous dites vrai, avoua Luke. On oublie bien vite que parler le plus simplement possible est parfois la voie la plus claire et évidente. — J’imagine que vous ne m’avez pas convoqué simplement pour cela, monsieur. — En effet, jeune homme. Nous allons avoir besoin de vos nombreux talents, pour les temps à venir. Demain, je me rendrais à une audience face au Sénat. Je compte leur soumettre un certain nombre de revendications. Des moyens qui vont nous permettre de pouvoir lutter plus efficacement. Une fois ce processus lancé, il sera difficile de revenir en arrière. Vous vous doutez bien que je vais vous proposer d’en faire partie, et certainement pas dans un rôle de simple observateur. Je souhaiterai donc que vous réfléchissiez bien, avant de me donner une réponse. Vous avez encore jusqu’à demain pour vous décider si jam- — J’accepte monsieur, l’interrompit-il d’un ton assuré. Il ne s’était pas attendu à autre chose de sa part. Il ne le connaissait que depuis quelques minutes, mais cela avait suffit pour comprendre de quel bois il était fait. Luke se devait néanmoins d’insister. Il ne comptait jamais lui forcer la main, de quelque manière que ce soit. Il le faisait pour lui, mais aussi pour Crail. Le maître Jedi souhaitait que cet engagement soit prit en toute connaissance de cause. — Le but initial était de ne pas prendre d’engagement irréfléchi… — C’est tout réfléchi monsieur. Malgré la résolution sincère qu’il affichait, Luke avait ressenti ce qui avait un instant traversé l’esprit de l’agent suspendu. Une préoccupation, qui fut rapidement évacuée. Sans s’en rendre compte, Luke laissa ses sens de Jedi faire le reste malgré lui. — Peut-être devriez-vous aller passer un moment avec votre mère ? demanda-t-il, lisant l’incrédulité sur le visage de Crail, prenant ainsi conscience de ce qu’il venait de faire. Oh pardonnez-moi, je ne voulais pas… C’est que cela ne se produit pas de manière intentionnelle parfois. Je ne voulais pas violer votre vie privée… — Vous avez lu dans mes pensées ? devina-t-il. — Je… Plus ou moins. Mais sans votre consentement hélas, je m’en excuse sincèrement. — C’est… incroyable…A la réaction de Crail, Luke comprit instantanément que le jeune homme lui plaisait. Plus que ses aptitudes martiales, son conditionnement et sa discipline évidente, Crail possédait quelque chose de plus. Il ressemblait à n’importe quel autre soldat d’élite, à ceci près qu’il possédait une composante humaine, émotionnelle, plus tangible que les autres. L’usage était le plus souvent de gommer ces traits au possible, pour éviter des conséquences néfastes, pour l’employeur comme pour le soldat en question. Ces experts des opérations spéciales étaient souvent confrontés à des choses que même des troupes ordinaires auraient eu du mal à gérer. Il était alors nécessaire qu’ils puissent ne pas être brisés. Mais Crail était aussi solide qu’un autre, sans être un automate dépourvu d’émotions.— Vous alliez m’expliquer la suite du programme ? reprit-t-il alors que Luke était perdu dans ses pensées. — Je maintiens ma suggestion pour vous, de passer un moment avec votre mère. Vous allez passer bien assez de temps en notre compagnie par la suite, et le temps libre sera un luxe. Vous ne serez pas constamment sur la brèche, je vous rassure. Mais ne comptez pas trop sur des permissions et un emploi du temps à consacrer autrement qu’au sein du futur groupement spécial. Présenté ainsi, difficile de refuser. Sans compter que le maître Jedi avait raison. — Oui, vous dites vrai. Je vais aller dire au revoir à tout le monde, avant de partir. Vous savez, je trouve que c’est une bonne chose que vous soyez là. Anakin et Alana se sentent bien mieux. — J’avais attribué ce fait à votre présence, avoua Luke. — Qu’est ce qu’ils ne feraient pas sans nous… — Certes, fit le maître Jedi dans un rire léger, alors qu’ils recommençaient à s'échanger des politesses. Encore un dernier point… Je sais que cela a été difficile pour vous avec ma sœur, alors je vous demanderais simplement d’essayer de m’appeler par mon prénom, demanda-t-il, Crail opinant du chef. Venez, je vous raccompagne.***** Luke avait emprunté une navette privée pour se rendre à la Grande Rotonde du Sénat de la Nouvelle République, le lendemain matin. Son regard se perdait à travers la vitre de la navette. Globalement, les choses ne semblaient pas avoir tant changé que cela. Cela faisait nombre d’années qu’il n’avait pas arpenté la capitale de Coruscant, mais ce n’était pas l’impression qu’il en avait. Cela ne le perturbait pas, mais il sentait tout de même la différence principale, celle de la concentration d’autant d’âmes dans un espace réduit. Fort heureusement, il était arrivé la veille, et avait déjà commencé à s’habituer à ce fait. Il était maître Jedi n’avait pas répété un discours en particulier, ni préparé une liste de rappel des points à aborder. Il avait précisément en tête ce qu’il comptait exposer au Sénat. La seule chose qui lui occupait l’esprit était Leia, chargée d’expliquer à Anakin et Alana ce dont ils avaient tous deux discuté la veille en leur absence. Cela allait faire beaucoup d’informations à ingérer, et l’une d’elle serait particulièrement difficile à accepter. Son arrivée étant organisée en secret, et à la dernière minute, il n’allait pas être gêné. Du moins pour accéder au bâtiment. Il risque d’y avoir du monde à m’attendre à la sortie, pensa-t-il, alors que sa navette s’approcha de la destination.***** — La séance peut à présent débuter, fit le sénateur Jast lorsqu’il fut informé que le maître Jedi avait prit place dans sa plateforme. Je vous remercie d’être nombreux à avoir assuré votre présence à cette session au combien importante. Car en ce jour, nous comptons un invité de marque parmi nous. Je vais vous épargner tout suspense. Il s’agit du fondateur du Nouvel Ordre Jedi, ancien général des forces armées rebelles, le héros de guerre et maître Jedi Luke Skywalker, déclara pompeusement Jast tandis que les bavardages se poursuivaient, peu étant au courant de l’arrivée de Luke, et encore moins à savoir qu’il comptait se montrer aujourd’hui. Maître Jedi, je vous donne la parole. La plateforme de Luke s’activa, s’élevant jusqu’à une position centrale, idéale pour être entendu et vu par tous. Tandis qu’il comptait prendre la parole, Luke tâchait de se montrer attentif aux moindres signe des sénateurs. — Merci, sénateur Jast. Sénateurs, sénatrices, je vous sais gré de me laisser vous emprunter votre précieux temps. J’ai pris la liberté d’accaparer la lumière sur moi en ce jour, car l’heure est grave. Je ne vais pas rappeler les récents évènements, ils ne sont que trop vifs dans nos esprits meurtris. Je vais plutôt vous faire part de ma volonté d’empêcher ce genre de phénomènes de se reproduire. Je vais me montrer franc avec vous. Votre façon de procéder est dans le meilleur des cas inefficace, sinon contre-productive. Bien entendu, votre position en ces temps troublés n’a rien d’enviable, j’en conviens. Mais l’heure n’est plus au ménagement. Je ne viens pas en accusateur, mais plutôt en contributeur. Je ne viens pas vous faire concurrence, je viens pour collaborer. J’ai à l’esprit un certain nombre de requêtes à vous communiquer. Je vous en ferais part, à la condition que vous soyez prêts à les recevoir non pas comme un substitut à vos méthodes, mais comme des initiatives alternatives, indépendantes de celles que vous menez, et que vous mènerez à l’avenir. Si vous y consentez. Dans le cas contraire, je me retirerai sans heurts. Le sénateur Jast allait prendre la parole, mais il fut devancé par un autre.— Vous parlez bien, et vous parlez juste, maître Jedi, s’exclama le sénateur Coriff. Mais vous oubliez une chose. Vous souhaiteriez que nous nous montrions patients, à l’écoute, conciliants… En omettant le fait que nous vous avons déjà accordé de telles ne disait mot. Il préféra laisser le sénateur abattre toutes ses cartes d’un coup. Ce qu’il ne manqua pas de faire. La manière dont ce sénateur avait devancé Jast n’était pas innocente. D’aucuns n’auraient peut-être pas relevé ce genre de détails, mais il signifiait quelque chose d'assez notable. Luke manquait terriblement d’éléments pour en être certain, mais il ne faisait aucun doute pour lui que quelqu’un au Sénat devait être corrompu pour nuire aux Jedi. L’attitude que sa sœur et ses élèves lui avait décrite en attestait. Il était cependant bien trop tôt pour deviner par quels leviers étaient motivés de telles prises de position.— Des membres de votre famille ont commit certaines actions répréhensibles, qui auraient du faire l’objet de chefs d’accusation au titre de trahison, voire de conspiration, poursuivit le twi’lek. Je parle bien évidemment d’Anakin Solo et Alana Skywalker, vos deux élèves, et de notre sénatrice bien-aimée, madame Leia Organa, qui se montre peu présente ces derniers temps… Je crois qu- — Monsieur le sénateur, l’interrompit Jast sans ménagement. Je vous prierais de respecter votre estimée collègue. Vous n’êtes pas sans savoir qu’elle a essuyé un drame personnel récemment. Il est donc tout naturel qu’elle puisse prendre du recul, ajouta-t-il d’un ton ferme, avant de s’adresser vers Luke à nouveau. A ce titre, nous souhaiterions que vous transmettiez nos sincères salutations à votre sœur, maître Jedi. De notre part à tous, ajouta-t-il d’un ton entendu.— Je vous en remercie sénateur, répondit Luke.— J’aimerais par ailleurs préciser une autre chose, dans le cas où cela ne serait toujours pas assez clair pour certains d’entre nous. Nous avons déjà statué sur les éventuelles sanctions infligés aux membres de l’opération clandestine contre la station spatiale de l’Aube Rouge. Par égard pour leur intégration toute récente, et leur statut particulier au sein de la Nouvelle République, les envoyés Jedi n’ont pas été poursuivit. Cette décision, nous l’avons tous voté. Elle a été prise avec l’intention de ne pas en débattre ultérieurement. J’aimerai qu’il en reste ainsi. Maître Jedi, nous vous remercions de la compassion dont vous faites part à notre égard. Nous vous demandons quelques minutes pour laisser le temps, à tous, de se concerter. Luke s’inclina pour signifier qu’il acceptait la décision. Quelques minutes passèrent. Il était resté debout, se maintenant bien droit, la tête haute. Il ne jeta que quelques regards autour de lui, pour prendre la température, évitant de trop paraître aux aguets. Le sénateur Jast reprit la parole. — Quelle serait la teneur de vos propositions ? Luke su à cet instant que la partie était gagnée. Il savait qu’il lui suffisait de remporter la première manche. Cela signifiait que les sénateurs admettaient que d’autres solutions que les leurs étaient envisageables. Ensuite, ses propositions allaient être assez intéressantes pour justifier des débats. Du moins suffisamment pour semer le doute. — Merci, sénateurs et sénatrices. Elles sont assez nombreuses, mais je vais vous les synthétiser en trois points centraux. Je me contenterais en premier lieu de rester dans les grandes lignes, pour ne pas vous encombrer de trop de détails. Je sais à quel point vous avez à faire sur d’autres sujets. La première, et non des moindres,…***** Comme il l’avait escompté, une foule importante l’attendait à sa sortie. Les gardes de sécurité de la Grande Rotonde l’entouraient dans un cortège d’escorte. Ils tentaient de lui ouvrir un passage parmi cette foule qui l’empêchait d’atteindre sa navette. Des tas de questions fusaient de toutes parts. Celles qu’il parvenait à entendre à travers cette cacophonie avaient pour principal thème les raisons de sa présence ici. Une fois arrivé auprès de sa navette, Luke demanda aux gardes de lui laisser un espace pour pouvoir s’exprimer. Ils s’exécutèrent sans attendre. — Mesdames, messieurs, un peu de calme je vous prie, commença le maître Jedi. Je vais vous faire une courte déclaration avant de rentrer me reposer. Je souhaiterai que l’on ne m’interrompe pas, et je ne prendrais aucune question ensuite. Est-ce que cela vous convient ? Personne ne répondit. Ils hésitaient à vouloir poser des questions. Et ne savaient pas s’il fallait effectivement une réponse. — Je prends ça pour un oui, s’en amusa Luke. Je suis arrivé à New City il y a peu. Je compte rester un moment pour apporter ma contribution, en essayant de remédier aux malheurs que l’organisation terroriste connue sous le nom d’Aube Rouge nous a apportés. C’est la raison de ma présence ici, aujourd’hui. J’ai effectivement été reçu par le Sénat. Ensemble, nous avons travaillé sur la façon dont les moyens actuellement mis en place pourraient être développés de façon plus efficace encore. Je suis heureux de vous annoncer que nous avons trouvé un terrain d’entente, et d’avoir à présent l’opportunité d’apporter mon humble contribution. Je laisserai le soin au porte-parole du Sénat vous dévoiler tous les détails Ils se montreront certainement bien plus pertinents que moi. Je vous promets que nous sortirons tous ensemble de cette crise. Que la Force soit avec vous, tous. Le brouhaha de questions reprit de plus belle à peine que Luke fut retourné. Mais il les ignora, rentrant dans sa navette qui décolla dans la foulée. — Eh bien, si j’avais su que je transportais une célébrité, commenta la pilote, une jeune tholotienne. Vous me faites un grand honneur, car vous êtes une des personnes les plus importantes de toute la galaxie maître Jedi. — Vous me flattez, jeune femme. Il n’est pas nécessaire d’en faire autant sur mon humble personne. — Vous plaisantez ? Vous êtes si fascinants, vous autres Jedi. J’ai toujours rêvé de rejoindre vos rangs lorsque j’étais enfant. Vous êtes si nobles, si mystérieux. C’est idiot, vous devez entendre ça souvent. Ce simple échange lui faisait chaud au cœur, presque tout autant que d’avoir obtenu gain de cause suite à l’échange manquant d’honnêteté face aux sénateurs. Il y avait bien longtemps que Luke n’avait pas conversé avec des citoyens de la Nouvelle République, surtout ceux qui percevaient toujours son ordre comme une institution respectable et inspirante. — Pas souvent de la bouche de femme aussi charmante que vous, je le crains, répondit-il avec un sourire amical. Mais ce n’est pas comme l’idée que l’on s’en fait. Et la sagesse n’est pas l’apanage exclusif des Jedi. Il n’est pas nécessaire d’être sensible à la Force pour l’acquérir. — Je vous crois sur parole, maître Jedi. Je me suis moi-même rendue plusieurs fois à la bibliothèque de l’église de la Force. Leurs ouvrages sont fascinants. — Ah oui ? Il faudra que je songe à y passer à l’avenir… — Oh oui, vous leur ferez un immense honneur, maître Jedi. — Je n’en doute pas. Avant que j’oublie, je crois que vous feriez mieux de vous poser dans la cour lors de notre arrivée. — Je ne suis pas sûre qu- — J’ai bien peur qu’un autre cortège nous attende à l’entrée, l’interrompit-il. Et ne vous inquiétez pas pour la maîtresse des lieux. Elle n’y verra pas d’inconvénients, faites-moi confiance…***** Anakin se murait dans le silence. Il prenait sur lui. Tentant réellement de ne pas s’emporter, mais depuis que sa mère lui avait annoncé cette nouvelle, il préférait se taire plutôt que de dire ce qu’il pensait. Il avait beau avoir appris à laisser parler ses émotions plus calmement, ne pas tout garder pour soi, c’était préférable à l’heure actuelle. — Et tu es d’accord avec ça, tante Leia ? demanda Alana. — Ce n’était pas une décision facile à accepter, admit-elle sincèrement. Mais ton père m’a convaincue de lui laisser une chance, de prouver que ce serait un atout. Les deux femmes regardèrent Anakin, ne sachant pas comment amorcer le dialogue. Alana n’avait pas de problème en particulier à ce sujet. Cette idée avait fait traverser de nombreux doutes dans son esprit. Mais la décision en elle-même faisait sens pour elle. Sans compter qu’elle avait un vécu différent, qui apportait son lot de changements. Crail non plus. Il n’était pas du genre rancunier. Sans compter qu’il savait dans quoi il s’était embarqué. Il allait être confronté à des choix difficiles, et faire preuve de pragmatisme. Si ce premier choix lui posait déjà un cas de conscience, ce ne serait pas la peine de poursuivre dans cette voie. Leia avait difficilement accepté la nouvelle, pour des raisons évidentes, qui furent peu ou prou les mêmes que pour son fils. Mais pour Anakin… Le jeune Jedi sentait que les regards étaient posés sur lui. Et Crail visualisait bien ce qui se profilait. — Vieux, commença Crail. Ne fais pas ça, n’explose pas. — Est-ce que j’ai le choix ? rétorqua-t-il. Merci du conseil hein, mais je crois que je vais m’en passer ! — Ani… — Non Alana, ne commence pas. Que tu sois réjouie, ça m’étonne pas ! — Ce n’est pas ce que tu crois, se défendit la jeune femme. — Mais que toi tu aies accepté ? lança-t-il en direction de sa mère, déconcerté. Faut-il vraiment te rappeler ce que cette femme nous a fait ?— Je le sais bien, mon fils. Chewbacca demeurait toujours silencieux. Le wookie non plus n’était pas favorable à cette décision. Mais il préférait se fier au jugement de Leia. Il l’acceptait, en attendant qu’il soit fait preuve de l’utilité d’une telle décision. Selon l’avis qu’il se ferait, le wookie reverrait ou non son jugement actuel. — Non, on dirait plutôt que tu as oublié, la corrigea-t-il, cherchant ensuite du soutien chez les autres. Je suis vraiment le seul à être contre ? Personne ne répond plus ?! — Ce n’est pas qu’une question de ce qu’on veut ou pas, répondit Crail au bout d’un moment. Mais de ce qui est nécessaire. Si ton oncle a prit cette décision, c’est certainement en connaissance de cause. — J’espère bien qu’il a une putain de bonne raison… Leia allait reprendre son fils pour son ton et son langage, mais l’arrivée d’une navette, celle de Luke, coupa net la conversation. Les deux femmes se levèrent pour aller l’accueillir. Anakin s’était levé également, mais restait dans le salon, Crail à ses côtés. Il demeurait immobile, ne décolèrant pas. L’annonce, par sa mère de surcroit, que la femme qui avait tué son père allait pratiquement être remise en liberté, l’avait hérissé au plus haut point. Il y a peu, il pensait que cela aurait été une formidable occasion, presque inespérée, d’obtenir sa vengeance. Mais il venait justement d’y renoncer, ou du moins était-il dans le processus. Se focaliser en premier lieu sur l’Aube Rouge, telle était son optique a présent. La savoir hors d’une prison inviolable était une terrible tentation. Mais il saurait y résister, car il serait suffisamment occupé pour ne pas trop avoir à y une fois, c’était précisément au moment où il avait renoncé à un plan insensé que l’occasion se présentait plus concrètement. Mais la goutte d’eau était d’apprendre qu’elle allait habiter sous le même toit que lui. C’en était trop pour le jeune Jedi. C’était comme si l’univers se plaisait à lui plonger la tête sous l’eau, constamment. Qu’à la minute où il acceptait enfin sa situation, on le plongeait plus profondément, encore et toujours. A quoi bon concéder, faire des compromis, accepter de se modérer, si d’aventure c’était pire ensuite ? Une fois de retour dans le salon, Luke observa la réaction d’Anakin. Il avait fait le choix de laisser sa mère lui annoncer la nouvelle. Même si c’était un risque, le maître Jedi estimait qu’ainsi, la nouvelle serait mieux perçue. Mais il comprit qu’il s’était probablement trompé. — Je crois qu’il y a certaines choses dont nous devrions parler, fit simplement Luke. Prenons place. Il fit un rapide signe de tête en guise de salutation en direction de Crail, qui lui rendit. — Sont-ce des explications que tu recherches, Anakin ? — Je ne sais pas si une explication pourrait me satisfaire, répondit fermement le jeune Jedi. Luke avait déjà eu du mal à le ramener vers lui ces derniers temps. Et cette situation était plus complexe encore. Il allait manifestement être impossible de le convaincre cette fois. C’est donc pour cela que le maître Jedi opta pour un angle différent. Celui de miser sur l’avenir, sans posséder aucune véritable certitude. Celle de toucher au lien de confiance. Il n’avait pas d’autres choix. — Je te demande simplement de me faire confiance, dit-il ensuite, avant de poursuivre en constatant l’expression sur le visage du jeune Jedi. T’expliquer en quoi mon intention d’abriter cette femme ici est nécessaire, pertinente ou encore utile, ne te suffirait pas. Et cela me paraît, si ce n’est normal, légitime. Et je ne t’en tiens aucunement rigueur. Je pourrais te dire qu’elle sera tout de même enfermée, et non en totale liberté, que ce ne serait toujours pas suffisant. Je te demande donc une faveur. Celle de te fier à mon jugement. Cela te parait-il acceptable ? — J’en sais rien, avoua Anakin en desserrant les dents. Je suppose que oui, pour l’instant. — Je ne t’en demande pas plus. Un silence commença à naitre. La situation avait beau avoir été désamorcée, elle avait créé une tension palpable. Ce fut Crail qui brisa la glace. Il s’étonnait lui-même de la légèreté du ton et de son intention. Mais il le faisait en premier lieu pour son ami, qui ne vivait pas bien les évènements. — Alors c’est générale » à présent ? lança-t-il en direction de Leia, avant de poursuivre en observant sa surprise. Quel grade doit porter la chef de la contre insurrection ? — Nous n’y avons pas vraiment réfléchi, à dire vrai, lui avoua-t-elle. — Ca n’a pas l’air si au point que cela, votre histoire… tenta-t-il de plaisanter. Il me semble que c’était une des choses les plus importantes à voir. — Une priorité, même, rajouta Alana sur le même ton, saisissant l’intention de son ami. La prise de parole avait fait sourire tout le monde, et avait au moins le mérite d’avoir ravivé la conversation. Anakin offrit un sourire en coin entendu à Crail. Il avait bien compris l’intention de son ami, et il le remerciait pour cela. — Je dois avouer que j’ai plus pensé au nom en premier, admit Leia. — Ca fait un peu long comme appellation non ? — Mais cela résume bien notre mission. Le Groupement Spécial des Protecteurs, ou bien GSP. Simple, efficace, et surtout suffisamment évocateur. — Plus sérieusement, quelle est le programme pour la suite ? voulut savoir Alana. — Je pense qu’on devrait profiter de notre dernière soirée de temps libre, proposa Anakin. — Je suis d’accord. Tu vois que tu peux te montrer sage quand il faut, lui fit-elle avec un sourire amusé, lui arrachant un léger sourire malgré lui. Mais vraiment, quel est le plan à partir de demain ? — Chacun aura une tâche à accomplir, commença à expliquer Leia. Tout d’abord, nous aurons besoin de l’apport d’un dernier général, pour avoir une troisième tête pensante à nos côtés, nécessaire pour organiser et coordonner. C’est Luke qui s’en chargera. Il ira proposer cette place à Lando, le Sénat ayant validé l’initiative de sa présence malgré le procès en cours. Vous trois, vous vous rendrez au pénitencier Supermax, pour récupérer… notre prisonnière. Quant à moi, je commencerais à organiser les choses ici avec Chewie. Et peut-être commencer à recevoir des contacts pour nous aider. — Comment sera organisée la chaîne de commandement ? demanda Crail. — Ne nous embêtons pas avec ce genre de détails pour le moment, répondit tranquillement Luke. Leia, Lando et moi-même seront les officiers supérieurs de l’organisation, Leia disposant de la primauté sur nous. Chewie et vous trois serez les officiers avec les plus grandes responsabilités, et c’est Chewie qui aura la primauté. En attendant que d’autres finissent par nous rejoindre. Ce n’est pas le grade qui comptera. Chacun aura la place qui lui correspondra. — Attendez, ça veut dire qu’on sera sous les ordres de Chewbacca ? commenta Crail sur un ton farceur. Je veux dire, comment est ce qu’on pourra comprendre ses ordres ? L’intéressé poussa un rugissement mauvais, avec son poing levé dans la direction de Crail. Ce dernier sursauta légèrement, et comprit ensuite que le wookie n’avait pas prit la remarque au sérieux. — Ce n’est pas très professionnel de manquer de respect à son supérieur, ajouta Anakin. — Ils ont vraiment accepté toutes tes demandes papa ? — Ce n’est pas comme si je leur avais laissé beaucoup de choix, répondit le maître Jedi. A partir du moment où je leur ai fait comprendre que c’était dans leur intérêt de nous aider, c’était gagné. — Sauf qu’en cas de tuile, ajouta Crail, c’est nous qui trinquerons. — Je le crains malheureusement. Mais ne pensons pas déjà à l’échec. Profitions de la soirée.***** La soirée fut assez calme. Pleine de discussions, de débats mais aussi de rires, si bien qu’ils se couchèrent assez tard. Luke était heureux de profiter d’un tel moment. Il n’avait plus l’habitude des soirées de détente, et il avait oublié à quel point ce pouvait être agréable. Crail était également réjoui de passer ce moment ici. Il avait l’impression d’être à sa place, sans se sentir gêné. Il se rendit compte que son affection pour Alana se faisait moins envahissante. Il était toujours sous le charme de la jeune femme, mais elle ne l’obsédait plus autant qu’avant. Il ne s’en alarma pas outre mesure, soulagé qu’il était de pouvoir être en sa présence sans ressentir de gêne. Seul l’avenir lui dirait si ce désir se transformerait naturellement en forte amitié, comme c’était toujours le cas pour elle. Sachant qu’il n’avait aucun espoir pour son sentiment initial, il espérait que cela tourne à Anakin, c’était certainement la première fois qu’il appréciait de passer un tel moment en compagnie de son oncle. Les tensions habituelles s’étaient doucement estompées, du moins pour un temps. Aucun d’entre eux n’avait la moindre idée du temps que cela durerait, mais peu importe. Il s’agissait de profiter de ces trop rares moments de répits. Toutes ces réjouissances apportèrent le sentiment qui faisait tant défaut à Leia ces derniers temps. Cette unité qu’elle s’évertuait à maintenir semblait de retour, par la simple présence de son frère. Elle n’avait plus vu son fils et sa nièce si détendus depuis bien longtemps, et elle en était reconnaissante. Elle fut également aussi surprise qu’heureuse de voir à quel point son fils était devenu complice avec Crail. Chacun des deux hommes tiraient profit d’une telle amitié, ils en avaient besoin autant l’un que l’ lendemain, Leia avait prévu de se lever avant tout le monde. Ce fut le cas, même si les effets de la fatigue persistaient plus longuement avec l’âge. Ils avaient tous prit un petit déjeuner rapide, même Chewbacca qui appréciait pourtant les repas copieux. Une fois tous les autres partis, la générale contacta une relation qu’elle avait dans le domaine de la finance. Il avait entendu parler que quelque chose se tramait, et avait en prévision libéré son agenda pour la matinée. Ce dernier arriva donc peu de temps après qu’elle l’ait contacté. Le simple fait de le retrouver si prévoyant lui confirmait qu’elle avait fait le bon choix de le contacter lui plus que tout autre. — Un plaisir d’avoir à nouveau de tes nouvelles, ma sénatrice préférée, dit-il en guise de bonjour. — Plus besoin d’en rajouter, je ne suis plus officiellement en fonction. — Une année sabbatique n’est pas un abandon de poste. Techniquement, tu es toujours sénatrice, ma chère. Techniquement. Voilà l’adjectif qui correspondait le mieux à ce jeune banquier. Il n’était pas beaucoup plus âgé que Crail, et pourtant, il était à la tête de la filiale humaine d’une des plus grosses corporations bancaires de la galaxie. Venis Valina était un homme de taille moyenne. Son physique était aussi banal que ses connaissances dans le domaine de la finance étaient exceptionnelles. Il s’était vite fait une réputation d’homme dont le succès devenait agaçant, et c’est ce qui l’avait amené à faire la connaissance de Leia. Elle lui avait apporté son aide pour le défendre face aux groupes non-humains qui voulaient le déloger en employant des moyens pour le moins… particuliers. Ils avaient établi une bonne relation depuis qu’elle l’avait sorti d’affaire, se rendant mutuellement nombre de faveurs. Aujourd’hui, c’était Venis qui allait pouvoir lui venir en aide. Elle avait prit le temps de clairement lui exposer la situation, consciente qu’elle n’avait aucun intérêt à lui cacher quoique ce soit. — Voilà donc ce que j’ai à te proposer, finit par résumer Leia. — Je n’en attendais pas moins de Leia Organa, répondit Venis Valina. — Tu mens. — A moitié seulement, avoua-t-il. Je n’avais pas connaissance de toute cette histoire de groupement spécial. Mais plutôt de quelque chose qui y ressemblait, plus qu’on ne le pense. — Est-ce que ta filiale serait prête à… — Ne t’inquiète pas, c’est comme si c’était fait, la rassura-t-il avec un air nonchalant. Les emprunts et les financements seront assurés, tu peux me faire confiance. Je pourrais même parvenir à appliquer le taux réservé pour mes devait garantir elle-même le financement du GBE, de sa propre initiative. Ceci fait la bénédiction du sénat serait acquise, et le partenariat serait validé. — Contente de toujours en faire partie. — Voyons, chercherais-tu à blesser mes sentiments, ma chère ? Nous finaliserons tous les détails techniques plus tard… Leia savait pertinemment ce que signifiaient ce ton et cette attitude. Il avait déjà tout prévu avant même de venir, et à l’instant où il avait été contacté, il avait déjà préparé la plupart des documents en question. Leia comprit qu’à l’instant où elle avait prit la décision de faire appel à lui, l’affaire du financement était déjà réglée. Venis Valina avait d’autres choses en tête. Plus croustillantes, à en juger par ses manières depuis qu’il s’était installé dans le salon. — Toi, tu as des ragots à me raconter, devina Leia. — On ne peut plus te surprendre, c’est d’un ennui… Il y a en effet récemment eu des mouvements pour le moins étranges en matière de politique fiscale. — Parle, lui dit-elle simplement. — Je savais que j’allais t’intéresser, fit-il avec une réjouissance qu’il peinait à dissimuler. Il se trouve que l’impôt personnel à fortement augmenté, jusqu’à près du double pour certaines tranches. Sans compter qu’il a de nouveau légèrement augmenté pour les humains. Tous les commerçants et entrepreneurs doivent en plus payer au Trésor un tout nouvel impôt, soit un crédit supplémentaire pour chaque mille crédits de chiffre d’affaire. La dernière part », c’est ainsi qu’ils l’ont nommée. Ils sont toujours aussi peu inventifs… En outre, les humains qui exercent une activité commerciale ou productive doivent en plus payer une donative obligatoire pour les non-humains, à hauteur de dix pour cent de leurs revenus. Ainsi, je dois personnellement donner, tiens-toi bien, quasiment deux-tiers des mes gains au Trésor. Les choses ne changeaient donc jamais… La politique fiscale n’était pas le domaine où Leia était la plus présente, les membres du Conseil Restreint étant davantage préoccupés par des préoccupations d’ordre social. Mais cet entretien était un rappel à la réalité, qui persistait à empirer semblait-il. — Eh bien… Les non-humains n’ont pas à payer cette donative ? — Non. Ils ne paient que l’impôt personnel. — En définitive, ce sont les humains qui contribuent le plus aux campagnes et politiques visant à renforcer les statuts des non-humains ? résuma Leia. Je m’étais habituée à ce genre de choses, mais là… — Et encore, fit-il sur un ton trainant. — Que veux-tu dire ? lui demanda-t-elle, se doutant qu’il conservait encore quelques détails dans sa manche. — Je suis dans le métier depuis un moment, dit-il d’un ton évasif. Suffisamment pour pouvoir m’hasarder à relier certains mouvements monétaires et modifications fiscales, à certaines occurrences en particulier. Je ne rentrerais pas dans les détails, mais la conjoncture n’augure rien de bon. Les craintes liées aux conflits naissants ont stimulé certaines… activités, qui ont beaucoup fait parler. Celles-ci ont permis de détourner l’attention générale des changements fiscaux dont je t’ai fait part. Tu sais comment les médias fonctionnent aujourd’hui… — Pourrais-tu s’il te plaît préciser tes hypothèses ? — Je pourrais. Mais je ne le ferais pas. Pour deux raisons. Ce n’était pas la première fois que Leia échangeait avec Venis. Cette habitude qu’il avait d’obliger son interlocuteur à devoir poser la question, alors qu’il aurait été plus simple qu’il y vienne lui-même ensuite, ne la dérangeait pas en temps normal. Mais aujourd’hui, elle n’était pas d’humeur. Elle jouait tout de même le jeu, tâchant de se montrer conciliante, sachant qu’il allait lui rendre un grand service par la suite. Elle lui accorderait au moins ce plaisir. — Qui sont ? — Premièrement, parce que je crois qu’au fond, tu m’as parfaitement compris. Deuxièmement, parce qu’étant donné ma position et ma… position, je dois faire attention à ce que je dis tout haut. Surtout lorsque cela concerne des gens… différents. Tu m’excuseras, fit-il en grimaçant. Je peux en revanche de donner un conseil d’ami. Surveilles à qui profite certaines de ces mesures. En particulier dans ton… entourage professionnel. Certes, il n’avait rien formulé de concret. Mais elle le connaissait suffisamment pour remplir les blancs. En substance, Venis insinuait que des membres haut placés au sein du Sénat avaient les poches trop remplies, et pas seulement avec leurs propres crédits. Ce qui en soit n’était pas un secret de polichinelle. C’était l’usage. Le tout était de ne pas trop remplir sa main lorsqu’on la plongeait dans la caisse, et de conserver ses crédits pour son usage et plaisir personnel, et non pour s’enrichir encore davantage. Les mœurs fonctionnaient ainsi depuis très longtemps. Cela arrivait parfois à Leia de faire de même, ou bien de prétendre de le faire lorsqu’elle le pouvait. Elle regrettait terriblement d’agir ainsi, mais dès le début de sa carrière, elle avait compris que, pour paraitre crédible auprès de ses pairs et des acteurs de sa sphère, le tout était de jouer le jeu. Ce que les autres ne savaient pas en revanche, c’était que la totalité des crédits qu’elle subtilisait étaient systématiquement redistribués vers des associations caritatives. Mais cela ne suffisait pas toujours à apaiser la conscience de la sénatrice…Quoi qu’il en soit, la chose la plus dérangeante était de se dire que des sénateurs faisaient des profits sur le dos de la guerre en cours. Et c’était bien plus grave selon elle. Piocher dans la caisse, passe encore. Mais utiliser ces crédits pour faire fructifier des économies de guerre… Car elle était bien au fait de ce que cela impliquait, et quels types de marchés bénéficiaient d’un contexte de guerre. La morale n’était plus de mise. Des sénateurs agissant avec une telle bassesse… Il était clair qu’elle se montrerait plus vigilante à l’avenir. Venis était une sacrée pipelette avec ses amis, mais certainement pas un mythomane. — On va dire que j’ai compris, finit-elle par déclarer. — A la bonne heure ! Bien voyons donc ces contrats avant que je reparte à mon bureau… regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Dans The Witcher Aerondight est un glaive en argent utilisé contre les monstres, car il est moins efficace contre les humains. Geralt ne peut l'obtenir qu'au Chapitre IV. Dans Les chemins de la destinée », d'après une phase de la quête intitulée "l'épée", cette lame est exceptionnelle "légère, coupante comme un rasoir, et adaptée à la main". Dans la même entrée, il est dit que cette lame "a une destinée propre. Le temps dira quel est cette destinée". Référence possible à une épée avec un nom similaire qui fut donnée à Lancelot par la Dame du Lac dans les légendes arthuriennes. Ne peut ni être acheté ni vendu. La Dame du Lac adoube Geralt après qu'il accomplit ses souhaits, et lui donne cette lame ainsi que ces mots "Prends cette épée comme un signe de ma faveur. Cette lame fut autrefois celle d'un grand guerrier, elle gisait dans les profondeurs depuis des années, attendant ton arrivée." Les détails terminent ici. Dans The Witcher 2 Assassins of Kings Dans le DLC Blood and Wine Aerondight peut être retrouvée en complétant la quête "Il ne peut en rester qu'un" du deuxième DLC de The Witcher 3 Wild Hunt. Cette quête secondaire ne peut être activée que si vous avez complété les quêtes concernant les cinq vertus chevaleresques Après que Geralt ait fait preuve des 5 vertus chevaleresques Honneur, sagesse, compassion, générosité, valeur au moins une fois au cours de son aventure à Toussaint, l'ermite le défie en combat. Si Geralt le remporte, la Dame du Lac surgit de l'eau en lui tendant l'épée et dit "N'oubliez pas que vous êtes un homme droit et honorable, résolu à faire le bien. Et c'est pourquoi vous avez reçu la lame. A présent, portez-la. Et cette fois, j'espère que vous ne la perdrez pas..." Cette épée est l'une des seules armes dont la puissance peut augmenter en l'utilisant, et peut donc rester indispensable à tous le niveaux, voire même dans une New Game +. Elle ne possède aucun emplacement de rune mais il est possible de lui en créer 3. Quand vous tuez un ennemi et que la lame est entièrement chargée, les dégâts augmentent de 2. La limite maximale de ce bonus va augmenter avec le niveau du personnage. Si le bonus de dégâts est maximal 10 charges et que vous tuez un ennemi, les charges ne sont pas perdues, et vous garderez donc un bonus d'augmentation de 100% de dégâts et 100% de chances de coup critique, tant que vous ne subissez pas de dégâts. Accueil News The Witcher 3 le New Game + en route Ardemment réclamé par la communauté, un mode New Game + pour The Witcher 3 est visiblement dans les cartons de CDProjekt, comme l'atteste ce message sur le Facebook du Sorceleur. Le studio polonais parachèvera sa campagne de DLC gratuits avec panache l'ultime contenu additionnel, qui n'est toutefois pas prévu pour cette semaine à en croire les développeurs, offrira l'opportunité de redémarrer l'aventure en conservant l'expérience chèrement acquise. De quoi justifier la myriade d'équipements supérieurs au level 30 qui peinaient jusqu'à présent à justifier d'un véritable intérêt. Si on ignore pour le moment les détails dudit mode, il s'agit déjà d'une nouvelle plutôt réjouissante. Notez en dernier lieu que des informations supplémentaires seront prochainement communiquées, comme l'a expliqué Marcin Momot, le Community Lead de CDProjekt. AntonacciDavide Well, actually... I just might. Hold on...— Marcin Momot Marcin360 July 27, 2015 Le jeu en rapport Notre comparateur de prix PS4 XBOX ONE NINTENDO SWITCH PC Fnac marketplace 12,61 Cdiscount 19,95 Micromania 21,99 Amazon 24,75 Rakuten 25,15 Fnac 39,99 Amazon 19,09 Rakuten 25,80 Micromania 31,99 Fnac marketplace 32,90 Fnac 39,99 Cdiscount 39,99 Fnac marketplace 47,04 Micromania 49,99 Amazon 54,48 Cdiscount 64,00 Fnac 67,99 Humblebundle 5,99 Micromania 9,99 Fnac marketplace 15,99 Amazon 32,99 Ça vous a intéressé ? En voilà encore ! Les guides d’achat Voir tous les guides d'achat regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop "Il ne peut en rester qu'un" Détails Type Quête secondaire Niveau conseillé 43 Lieux Lac d'Émeraude Régions Toussaint Source Panneau d'affichage ou Parler à l'ermite du Lac d'Émeraude ou Entendre une conversation entre deux chevaliers ou Acquérir une des cinq vertus Récompense Aerondight Il ne peut en rester qu'un est une quête secondaire de Blood and Wine. Entrée de journal[] Sur un panneau d'affichage de Toussaint, Geralt découvrit un appel lancé à tous ceux qui voulaient se soumettre à une épreuve de vertu. L'auteur mystérieux de l'annonce invitait les gens assez courageux à se rendre sur une île du Lac d'Émeraude, où ils auraient une chance de prouver leur valeur. Celui qui réussirait l'épreuve recevrait une récompense. Même si Geralt ne s'était jamais considéré particulièrement vertueux, il fut intrigué par l'invitation et décida de se rendre à l'endroit indiqué pour savoir en quoi consistait l'épreuve. Sur la rive du lac, Geralt rencontra un ermite qui promit au sorceleur une lame merveilleuse. Pour la recevoir, le sorceleur devait prouver qu'il possédait les cinq vertus chevaleresques. Parmi toutes les vertus, la sagesse est souvent la plus difficile à trouver, et encore plus à prouver, car la plupart des gens s'estiment sages alors que le monde regorge d'imbéciles. Cependant, Geralt ne s'était jamais considéré particulièrement sage, tout comme ce célèbre philosophe qui savait ses connaissances limitées, voire inexistantes. C'est peut-être pour cette raison que le sorceleur parvint facilement à prouver qu'il possédait cette vertu. Nul n'attend d'un sorceleur qu'il fasse preuve de compassion pour la simple et bonne raison que sa profession lui offre rarement l'occasion de pouvoir se montrer magnanime. Néanmoins, Geralt prouva qu'il pouvait se montrer compatissant lorsque c'était justifié, et qu'il possédait donc aussi cette vertu. La pitié n'est pas une chose que l'on attend des sorceleurs. En effet, ils ont été créés pour chasser et tuer les monstres, et les mutations qu'ils subissent durant leur enfance les privent généralement de toute émotion. Cependant, Geralt avait toujours été un peu différent et réussit l'épreuve de compassion, car il s'était toujours efforcé d'être un homme bien, quoi qu'il arrivât. La générosité est une vertu difficile à prouver pour la simple et bonne raison qu'elle a généralement un coût pour celui qui doit en faire la preuve. Beaucoup de gens peuvent se montrer braves ou honorables quand ils ont un avantage à en tirer, mais lorsque les circonstances exigent qu'ils mettent la main à la poche, ils s'avèrent souvent incapables de délier leur bourse. Heureusement, Geralt n'était pas de cet acabit et se révéla un homme généreux, ce qui lui permit de réussir également l'épreuve liée à cette vertu. L'épreuve de bravoure ne fut pas aisée, mais Geralt en sortit victorieux, en l'emportant sur un adversaire extraordinaire. Il prouva ainsi que les vertus d'un chevalier ne lui étaient pas étrangères. Objectifs[] Inspectez l'île sur le Lac d'Émeraude Parlez à l'ermite Affrontez l'ermite Letho of Gulet, le sorceleur de l'école Viper est l'un des personnages les plus en vue de l'univers The Witcher . En fonction de votre familiarité avec le monde, y compris tous les jeux et livres, vous pouvez ou non en savoir beaucoup sur qui n'ont joué qu'à The Witcher 3 Wild Hunt ou regardé la série Netflix ne connaîtront probablement pas grand-chose sur les antécédents de Letho. Il a eu un grand rôle, jouant à la fois anti-héros, adversaire et même allié de Geralt. Son passé est compliqué et la liste suivante révèle des faits intrigants que vous ne saviez peut-être pas sur le Il est possible que Letho ne se présente pas du tout dans le jeu Pour ceux qui n'ont jamais joué à un jeu dans l'univers de The Witcher auparavant, vous pourriez manquer votre chance de rencontrer vous avez tué Letho dans The Witcher 2, puis importé cette sauvegarde dans The Witcher 3, Letho restera mort et n'apparaîtra pas dans la quête "La chute de la maison de Reardon". Il en va de même lorsque vous êtes interrogé au début du jeu, si vous dites que vous n'avez pas épargné Letho, il n'apparaîtra Letho est l'une des dernières sorcières restantes au monde Selon la quantité de connaissances que vous avez sur la franchise globale, vous ne savez peut-être pas que Letho est l'une des rares sorcières restantes aux côtés de Geralt lui-même, Vesemir et quelques vous parvenez à tuer Letho dans le jeu, cela fait que les chiffres diminuent encore plus. Vous pouvez également obtenir la fin du jeu qui permettra à Ciri de continuer et de devenir elle-même une sorceleuse pleinement formée, elle sera la première nouvelle depuis Il a quelque chose en commun avec Jaime Lannister de Game of Thrones Saviez-vous que Letho a un surnom quelque peu familier? Oui, lui aussi est appelé le "Kingslayer" tout comme Jaime Lannister de Game of Thrones . Les comparaisons s'arrêtent surtout là, mais il est intéressant de voir que deux franchises fantastiques très populaires ont toutes deux des personnages notables qui se sont fait une réputation en assassinant quelques dit, "Kingslayer" est en fait un terme assez courant dans la fantaisie mais il y a beaucoup de chevauchement entre les deux fandoms et ils aiment comparer et contraster Letho et Letho était le principal antagoniste de The Witcher 2 De nombreux fans ont découvert l' univers de The Witcher en jouant à The Witcher 3 Wild Hunt et n'ont donc jamais eu l'occasion de jouer à The Witcher 2 . En tant que tels, ils peuvent ne pas réaliser ce que signifie vraiment l'apparition de Letho dans The Witcher 3 .Il était en fait le principal antagoniste du deuxième match, alors qu'il travaillait pour King Foltest en tant que tueur à gages pour éliminer d'autres rois du Nord. Letho et Geralt doivent finalement s'affronter dans un duel Letho est l'un des seuls à battre Geralt dans un combat Geralt est l'un des meilleurs en matière de combat. Il est facilement l'un des sorciers les plus redoutables qui existent. Il est très difficile de le battre dans un combat, mais Letho a réussi à le faire. Il est l'une des deux seules personnes à avoir battu était un puissant sorcier. Pour être juste, lorsque Letho a vaincu Geralt dans The Witcher 2, Geralt n'était pas à pleine puissance. Mais, Letho aurait pu le tuer s'il l'avait voulu, il ne s'est arrêté que parce que Geralt lui avait une fois sauvé la vie et il sentait qu'il lui devait de le Letho peut faire Geralt casser son code Witcher Geralt a un "code" auquel il se réfère souvent, à la fois dans les livres et dans les jeux. Il n'y a techniquement pas de véritable règlement pour les sorciers, mais Geralt fonctionne selon un code strict et l'une de ces règles décrète qu'il ne tuera pas un autre bien, cette règle est jetée par la fenêtre à quelques reprises. Il doit prendre des décisions difficiles lorsqu'il s'agit de sorcières causant des dommages à des personnes, comme dans le cas de Letho, que vous avez la possibilité de tuer plusieurs Letho croit que les femmes devraient gouverner le monde Si vous décidez que vous ne voulez pas inviter Letho avec vous à combattre ensemble à Kaer Morhen, alors il discutera de la possibilité d'aller à Zerrikania, qui est un royaume connu pour être une société dit qu'il irait là-bas car il pense que les femmes devraient être responsables. La façon dont il dit qu'il est livré de sa manière ambiguë typique, il est donc presque impossible de dire s'il est sérieux ou non, mais cela donne certainement aux fans quelque chose à Letho a déjà été presque tué par un slyzard Letho et Geralt se sont rencontrés parce que Letho était sur le point de mourir après avoir été touché par l'extrémité arrière d'un Slyzard dans les forêts d'Angren. Geralt a fini par sauver la vie de Letho, c'est pourquoi l'autre sorceleur a épargné Geralt après l'avoir vaincu au combat lors du deuxième slyzards sont des reptiles massifs, gris et volants. Ils peuvent devenir aussi gros qu'un dragon et quand ils vous balancent la queue, cela peut mettre fin à votre vie assez rapidement. Même les sorciers les plus qualifiés ne peuvent pas refléter le Letho a eu une sorte d'interaction avec les deux romances principales de Geralt Pour ceux qui ne connaissent pas la franchise en dehors de The Witcher 3, vous ne savez peut-être pas que Letho est assez familier avec Triss et Yennefer, pas dans un sens romantique, mais en raison de diverses a aidé Geralt à sauver Yennefer de la chasse sauvage à un moment donné, puis l'a aidée à se rendre dans un endroit sûr après que Geralt se soit échangé contre elle. Il a également kidnappé Triss pour utiliser sa capacité magique de téléportation, bien qu'il n'ait pas de mauvaise volonté envers Letho a été trahi par l'empereur Emhyr La seule raison pour laquelle Letho a commencé à massacrer des rois, c'est qu'on lui avait promis qu'en faisant son offre, l'empereur Emhyr reconstruirait l'école de Viper. Malheureusement, Emhyr non seulement revient sur sa parole, trahissant finalement Letho, mais il lui remet également une prime et l'oblige à s'enfuir s'il veut rester en que Letho ait été qualifié de méchant par certains, il vient surtout de faire ce qu'il avait à faire pour regagner son école, cela peut ne pas être différent de ce que Geralt lui-même aurait fait dans des circonstances similaires.

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